mardi 22 avril 2008

COUP DE BLUES

Lorsque j’ai connu mon copain nous écoutions l’Unplugged de Nirvana en boucle, c’était « nôtre » référence de musique. Nous passions des week-ends entiers à l’écouter enlacés. Récemment, il a acheté le DVD du concert et m’a proposé de le regarder avec lui. Nous avions branchés un câble qui relie le lecteur DVD à la chaîne HIFI pour avoir un son de bonne qualité. Au bout d’1/4 heures je luis dis :

« C’est bizarre cette sensation que les choses ont changé, nous sommes assis chacun de notre coté du canapé comme deux inconnus, alors qu’il y a dix ans nous aurions regardé ce DVD bras dans les bras. Cela ne te fait rien d’entendre à nouveau cette musique ? Cela ne te rappel pas des souvenirs ? (Il faut dire que je suis quelque peu sensible à ce genre de chose, une chanson et hop je retourne en arrière et je me remémore le temps ou la tendresse, les gestes d’attentions et l’amour étaient omniprésents)

Lui : « Non, je ne vois pas pourquoi cela me rappellerai des souvenirs »

Moi : « J’ai l’impression que tu ne m’aimes plus, cette musique ne signifie donc rien pour toi ? »

Lui : « Non, rien de spécial, maintenant je peux écouter ? »

Moi : « Je trouve que ce n’est plus comme avant »

Lui : « Ecoute, tu es juste devenue vielle et une maman et voila c’est comme ça »

Fin de la conversation, nous sommes restés à regarder le DVD, sans un mot, sans un regard. Cela m’a particulièrement touché. Je pensais que cette musique pouvait raviver juste un peu la flamme. Je ne comprends pas pourquoi je garde toujours espoir que notre relation redevienne comme avant. J’ai ressenti une grande tristesse, je me suis sentie si seule. Nous ne formons plus réellement un couple, il n’a plus de gestes attendrissants, plus d’attention envers moi.
Le temps a effacé tellement de choses...

samedi 12 avril 2008

Proverbes et Citations

" La terre nous fait attendre ses présents à chaque saison, mais on recueille à chaque instant les fruits de l'amitié. "Démophile

" Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ; mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir. "Théognis

" Un ami, c'est quelqu'un qui sait tout de toi, et qui t'aime quand même. "F.W. Hubbard

" Quand on est aimé, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout. "Colette

" Il y a deux sortes de gens : ceux qui peuvent être heureux et ne le sont pas, et ceux qui cherchent le bonheur sans le trouver. "Proverbe Arabe

" Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas. "Al-Gazal

" Ce que l'on craint arrive plus facilement que ce qu'on espère. "Publilius

" Si nous n'avions pas tant de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer chez les autres. "La Rochefoucauld

" Le pauvre devine ce que donne la richesse, le riche ne sait pas ce que signifie la pauvreté. "Proverbe Chinois

" Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité. "La Rochefoucauld

" Je pleurais quand je vins au monde, et chaque jour me montre pourquoi. "Proverbe Espagnol

" La vie n'est en soi ni bien ni mal : c'est la place du bien et du mal selon que vous la leur faites. "Montaigne

" La vie ressemble à un conte ; ce qui importe, ce n'est pas sa longueur, mais sa valeur. "Sénèque

jeudi 10 avril 2008

CE QUE JE DETESTE




LES CROTTES DE CHIEN SUR LES TROTTOIRES : Un petit rappel : « il existe des sacs afin de ramasser les excréments de votre chien » car sous les roues des poussettes ou sous les chaussures c’est INSUPPORTABLE !!!


LES CHAUSSURES A TALON






LE DESORDRE : C’est chouette de trier, ranger et organiser afin de mieux s’y retrouver





LA VULGARITE / L’IMPOLITESSE / L’EGOISME / L’HYPOCRISIE




LA VITESSE : Pourquoi allons nous trop vite, profitons du paysage pendant le voyage. « LA VITESSE EST DANGEREUSE !!! »


LE CAFARD : Au sens propre comme au sens figuré car il est difficile de s’en débarrasser.


LES PORTES QUI GRINCENT : Lorsque l’on veut se faire discret et ne pas faire de bruit c’est à ce moment là que la porte grince « met de l’huile ! »




LES MOUSTIQUES : Qui viennent nous bourdonner dans les oreilles la nuit et qui nous réveillent.




Vous aussi faites moi part de ce que vous aimez et détestez.

CE QUE J'AIME



CUISINER : Créer, mijoter, inventer et faire déguster de bons petits plats pour chaque repas de la journée.



LIRE : Cela me permet de m’enfuir de cette réalité qui n’est pas toujours gaie. Un livre est précieux, il fait rire, pleurer et nous transporte dans autres lieux.


LE SPORT : Courir, Sauter, nager afin de se défouler de la nervosité accumulée dans la journée.





VOYAGER : Découvrir d’autres horizons, d’autres populations et d’autres coutumes. Partager nos expériences et notre culture.




PHOTOGRAPHIER : Capturer l’instant magique ou nostalgique mais qui donne des souvenirs authentiques.


MON CHAT : Petite boule de poil attendrissante, intelligente et très importante dans mon cœur.



LA MUSIQUE : Elle transporte, fait vibrer et communiquer.

LE CINEMA : Rire en regardant un film drôle et se déconnecter avant de retrouver la réalité de notre propre rôle

samedi 5 avril 2008

Est ce pour tout le monde pareil?

Bernard Werber « Nous les dieux »

"Dans le regard des autres, nous cherchons d’abord notre propre reflet.
En premier lieu, dans le regard de nos parents.
Puis dans le regard de nos amis.
Puis nous nous mettons en quête d’un unique miroir de référence. Cela signifie se mettre en quête de l’amour mais, en fait, il s’agit plutôt de la quête de sa propre identité.
Un coup de foudre s’avère souvent la trouvaille d’un « bon miroir », nous renvoyant un reflet satisfaisant de nous-même. On cherche alors à s’aimer dans le regard de l’autre. Instant magique où deux miroirs parallèles se renvoient mutuellement des images agréables. D’ailleurs, il suffit de placer deux miroirs face à face pour s’apercevoir qu’ils reflètent l’image des centaines de fois en une perspective infinie. Ainsi la trouvaille du « bon miroir » nous rend multiple et nous ouvre des horizons sans fin.
Quel sentiment de puissance et d’éternité.
Mais les deux miroirs ne sont pas fixes, ils bougent.
Ils étaient bien en face l’un de l’autre au début, mais même s’ils suivent un temps des cheminements parallèles, ils n’avancent pas forcément à la même vitesse et dans la même direction, ils ne recherchent pas non plus constamment le même reflet d’eux-mêmes. Alors survient ce déchirement, l’instant où l’autre miroir n’est plus en face. C’est non seulement la fin de l’histoire d’amour mais aussi la perte de son propre reflet. On ne se retrouve plus dans le regard de l’autre. On ne sait plus qui on est."