dimanche 18 mai 2008

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Voici les photos pour Tili.
Merci











vendredi 9 mai 2008

mardi 6 mai 2008

INFORMATIONS


La séparation des concubins

La loi ne protège pas les concubins et ne règle donc pas leurs droits en cas de séparation, sauf en ce qui concerne les enfants. Leurs litiges sont donc réglés comme ceux de deux étrangers sans tenir compte de leur vie de couple.

La séparation elle-même
Les concubins ne sont pas mariés et n'ont donc aucune obligation légale de fidélité, de vie commune ou d'aide financière l'un envers l'autre.
A tout moment l'un d'eux peut décider de quitter l'autre, sans être fautif. Le juge aux affaires familiales ne peut pas intervenir dans cette séparation, les concubins doivent se débrouiller seuls.

La jouissance du logement familial
Si il s'agit d'une location, le juge ne peut pas intervenir pour déterminer qui aura la jouissance du domicile commun, les concubins doivent se débrouiller seuls.
S'il s'agit d'un bien acheté en commun, un juge pourra à la demande de l'un d'eux être amené à décider des modalités de jouissance du bien indivis. Toutefois cette possibilité est en pratique assez complexe à mettre en place et en aucun cas cette jouissance, ne pourra être attribuée à titre gratuit, même momentanément. Autrement dit celui des concubins qui sera autorisé à tester dans les lieux devra payer un loyer à l'autre.

Le partage des biens communs
Comme pour les époux, le partage des biens communs doit se faire à l'amiable. A défaut d'accord leur seule possibilité sera de demander au juge de procéder au partage de l'indivision.
Toutefois contrairement aux époux, il n'existe pas entre les concubins de régime matrimonial réglant le partage de leurs biens. En conséquence pour le partage des biens communs, les concubins sont soumis aux règles de l'indivision simple (comme par exemple deux frères après une succession).

Les problèmes financiers
Les dettes
Les concubins ne sont pas responsables des dettes l'un de l'autre.
Toutefois si les concubins ont souscrit un emprunt en commun ou se sont portés caution l'un de l'autre, ils restent engagés.
Les besoins financiers
En ce qui concerne les concubins, ils ne se doivent aucune aide financière ni aucun dédommagement.
En ce qui concerne les enfants, une pension alimentaire est due par celui avec lequel ils ne résident pas.

Les enfants
En cas de séparation, il faut régler les points suivants: l'autorité parentale, la résidence de l'enfant, le droit de visite et d'hébergement et le montant de la pension alimentaire.
L'autorité parentale avant intervention du juge
Pour que l'autorité parentale soit conjointe il faut que :
les parents aient tous deux reconnu l'enfant avant qu'il ait un an et qu'ils vivent ensemble au moment de la reconnaissance de l'enfant et que l'enfant soit né après le 09/01/1993ou
que les parents aient fait une déclaration d'autorité parentale conjointe auprès du greffier en chef du tribunal de grande instance.
A défaut, l'autorité parentale appartient à la mère.
La séparation à l'amiable
Si les parents se mettent d'accord à l'amiable sur les conditions de vie de l'enfant, il n'y a pas nécessité légale de faire intervenir un juge. Toutefois il est conseillé de faire valider l'accord des parents par le juge pour éviter les écarts.
L'intervention du juge aux affaires familiales
Si les parents ne se mettent pas d'accord, ils devront porter l'affaire devant le juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance du lieu de résidence de l'enfant.
C'est ce juge qui décidera de l'autorité parentale, de la résidence de l'enfant, du droit de visite et d'hébergement et de la pension alimentaire.
Les règles sont ici les mêmes qu'en cas de divorce.
Vous trouverez à ce sujet des informations dans ce site à la rubrique "les enfants et la séparation".



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vendredi 2 mai 2008

QUE FAIRE ????

Voilà le courrier que je lui ai adressé


Nouvelles dispositions à compté du jour ou je trouve un logement :
Du lundi au vendredi, le père emmènera l’enfant à l’école le matin, la mère ira le chercher le soir et le ramènera au domicile du père et lui donnera le bain. La mère restera au domicile du père jusqu’à l’heure du coucher de l’enfant puis partira. Le samedi la mère aura la garde de l’enfant jusqu’au soir et le dimanche l’enfant restera chez son père.

Motifs du départ de la mère : (liste non exhaustive des comportements du père depuis bientôt deux ans)

Le père se plaint continuellement de ce que fait à manger la mère et l’heure des repas, voici les réflexions et agissements du père :
« Tu ne peux pas faire à manger correctement, c’est quand même pas compliqué »
« Il quitte la table et va manger à l’extérieur du domicile »
« Il critique avant même d’avoir goûté, c’est quoi cette chose, tu l’as cuit combien de temps, c’est pas appétissant »
« Il ne fallait pas me demander de manger avec toi si c’est pour manger ça »
« Non mais tu as vu l’heure qu’il est, moi je ne mange pas comme les poules, je ne mangerais pas avant 8h, et ceci alors que le repas est servit à table, bilan la mère dîne seule avec son fils. Le père vient à 8h et hurle car il n’a pas été attendu, et va donc manger un sandwich dans sa chambre »
Ou
« La mère dit A TABLE »
« Le père dit J’ARRIVE »
1fois, 2 fois, 3 fois, au bout de la troisième la mère commence à manger puis 10 minutes plus tard le père dit « non mais tu te fous de moi, tu ne m’as pas attendu »
« Il se plaint de la disposition des aliments dans son assiette et du dressage de la table »

ETC ETC ETC…..

Le père critique l’heure du coucher de la mère :
« Ce n’est pas parce que tu te couches que je vais arrêter mon ordinateur ou éteindre la musique, tu ne vas pas encore venir m’emmerder »
« Tu te couches déjà ? Non mais tu as vu l’heure ? Bon va te coucher Tati Danielle »

ETC ETC ETC…..


Le père ne supporte pas que l’on vienne le déranger :
« La mère demande ce qu’il veut manger, le père répond : écoute là je suis occupé, on verra plus tard. 20 minutes après, la mère lui repose la question et il lui répond : tu vas me casser les couilles longtemps, tu vois bien que je suis occupé »

Et à chaque situation il lui dit « tu sais très bien qu’il ne faut pas venir me déranger quand je fais quelque chose, c’est toi qui cherche la merde »

Il pique des crises régulièrement en disant qu’il en a marre de vivre dans un dépotoir, dans une maison qui ne ressemble plus à rien avec un tas de merde accumulé. Que c’est sale chez nous et qu’il ne supporte plus de vivre dans le bordel. Que je ne fais pas le ménage correctement, qu’il est obligé de repasser derrière moi pour que ça soit propre et qu’il ne fait pas lui, de l’approximatif.

Le père manifeste un grand besoin d’indépendance et de temps pour lui. Il tient des propos irrespectueux, vulgaires et péjoratifs envers sa conjointe.

Bilan
J’accepte les critiques mais pas la façon dont elles sont faites, je ne suis pas parfaite mais aucun dialogue n’est possible à l’heure actuelle.
Tout cela peut paraître anodin mais au quotidien c’est insupportable. Je ne comprends pas mes tors, j’ai toujours essayé de faire du mieux que je pouvais. Est ce que toute cette méchanceté gratuite est normale ?
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Deux jours après nous avons eu une conversation sur le sujet et voila ce qu’il m’a répondu :

Je reconnais que sur certaines choses je suis allé trop loin, mais c’est plein de petits trucs que tu fais au quotidien qui m’insupporte et donc les tors sont partagés.
Effectivement des fois je dis certaines choses mais je ne les pense pas forcément, dans ces cas là tu ne m’écoutes pas…
C’est trop facile de laisser XXX vivre avec moi, ce qui veut dire que je vais devoir m’en occuper plus et que j’aurai encore moins de temps pour moi, non dans ce cas là il vit avec toi et je viendrai le voir de temps en temps le week-end, si c’est ce que tu veux alors OK, mais on vend l’appartement car je ne resterai pas vivre ici plus longtemps.
De toute façon je n’ai pas trop le choix vu que tu as tout décidé toute seule.
Je lui ai demandé s’il voyait qu’il me faisait souffrir, il m’a dit oui mais qu’il ne comprenait pas pourquoi.